Analyser les causes des crimes
Si les puissants de ce monde arrêtaient de "fabriquer" les guerres ?
Pourquoi une Journée Internationale de la Paix ?
21 septembre : Journée Internationale de la Paix
Expression de religieux et de responsables d'associations
Federico MAJOR, ancien Directeur Général de l'UNESCO
Le grand changement à opérer
Mayor dénonce en effet la soumission à des pouvoirs "absolus" et souligne la nécessaire substitution du "principe de démocratie, d'une solidarité intellectuelle et morale" :
"Nous avons défendu des causes avec notre vie qui étaient contre notre propre opinion..."
Interview de Jeanne-Marie RAYNAUD
Les guerres ne sont pas inéluctables.
« Savez-vous bien, par exemple, qu’à l’heure où je vous parle, il y a cent mille fous de notre espèce, couverts de chapeaux, qui tuent cent mille autres animaux couverts d’un turban ou qui sont massacrés par eux, et que, presque par toute la terre, c’est ainsi qu’on en use de temps immémorial ? »
« D’ailleurs, ce n’est pas eux qu’il faut punir, ce sont ces barbares sédentaires qui du fond de leur cabinet ordonnent, dans le temps de leur digestion, le massacre d’un million d’hommes, et qui ensuite en font remercier Dieu solennellement. »
(Voltaire Micromégas, 1752)
Frederik De Klerk, chef d’état sud-africain, conférence de réception du prix Nobel de la Paix, 1993.
Il est difficile d'inciter les gens à l'agression s'ils sont éduqués et informés, si leurs droits fondamentaux sont correctement protégés.
Il est difficile de persuader les personnes ayant atteint un certain degré de bien-être matériel de risquer des conflits inutiles.
De telles personnes ne seront pas facilement séduites par le militarisme ou ne se laisseront pas influencer par le canon.
Charte des Nations Unies adoptée par des États en 1945
[...] Nous, peuples des Nations Unies résolus
• à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international.
• à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Et à ces fins :
• à unir nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales.
• à accepter des principes et instituer des méthodes garantissant qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf dans l'intérêt commun.
• à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples. Avons décidé d’associer nos efforts pour réaliser ces desseins.
En conséquence, nos gouvernements respectifs, par l'intermédiaire de leurs représentants, réunis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ont adopté la présente Charte des Nations Unies et établissent par les présentes une organisation internationale qui prendra le nom de Nations Unies. [...]
JMR : Après Hiroshima et Nagasaki, anéanties par des bombes atomiques américaines en 1945. Un texte fondamental a été adopté par des États : la Charte des Nations Unies. La Charte établit les règles à valeur de lois qui conduisent à régler pacifiquement les conflits entre États. Ce texte commence par « Nous, peuples ». Les peuples souverains ont décidé ensemble de mettre les guerres hors la loi.
Depuis 70 ans, nous mettons en lumière la Charte ; nous opposons toujours l’alternative pacifiste aux plans de guerre. Nous militons pour que nos représentants élus entendent notre voix et agissent en respectant la Charte des Nations Unies ; engagement démocratiquement signé en 1945.
Lutter contre les guerres est un combat citoyen.
"Folie et vanité" de l'Homme
ÉRASME
ÉRASME (1467-1536), chanoine régulier de Saint-Augustin, philosophe, humaniste et théologien des Pays-Bas bourguignons.
Témoin de son temps et de l’Histoire, ÉRASME évoqua toute sa vie de façon véhémente, cet enjeu resté moderne des guerres (Plaidoyer pour la paix, Éditions Arléa).
Appelé « Prince de l’humanisme », il fut l’un des premiers à témoigner d’un esprit européen, exhortant les puissants, empereurs, rois, princes, à travailler à l’enterrement des conflits qui anéantissent le monde, et à l’installation d’une paix définitive.
ÉRASME disait...
« Un sanglier ne pointe pas impétueusement sa défense contre un sanglier. La paix règne entre les lynx…
J’ajouterai, ce qui semble encore plus étonnant, que les esprits impies, qui ont les premiers rompu la concorde des dieux et des hommes et qui la rompent encore aujourd’hui, observent pourtant entre eux un pacte et, si odieuses soient-elles, protègent d’un consensus mutuel leurs tyrannies respectives…»
VOLTAIRE
VOLTAIRE, François-Marie AROUET (1694-1778), philosophe, conteur, poète, dramaturge, historien, appartenant au Mouvement des Lumières.
Dans son conte philosophique Micromégas paru en 1752, VOLTAIRE met en scène un géant (32 kilomètres de haut), un être venu de la planète Sirius qui, exilé de son pays, décide de voyager dans l’univers à la recherche d’un monde meilleur.
VOLTAIRE disait...
« Savez-vous bien qu’à l’heure où je vous parle, il y a cent mille fous de notre espèce, couverts de chapeaux, qui tuent cent mille autres animaux couverts d’un turban ou qui sont massacrés par eux, et que, presque par toute la Terre, c’est ainsi qu’on en use de temps immémorial.
D’ailleurs ce n’est pas eux qu’il faut punir, ce sont ces barbares sédentaires qui du fond de leur cabinet ordonnent, dans le temps de leur digestion, le massacre d’un million d’hommes, et qui ensuite en font remercier Dieu solennellement. »
"Folie et vanité" des généraux
Rassemblement en 2016 de la Ligue des droits de l’Homme, de la Libre Pensée, du Mouvement de la Paix et du Grand Orient
Il est temps "qu'enfin ces hommes soient réhabilités par la République ..."